Paradoxes de l'Economie

Publié le par erreipg

Lors des dernières Journées du Patrimoine, j'ai visité le Sénat (visite d'ailleurs parfaitement organisée. Merci Mr Poncelet). Ce qui frappe, c'est évidemment l'immensité et la richesse des innombrables salles surchargées d'ors et de peintures de maîtres. On imagine mal combien tout cela doit coûter à entretenir ... J'ai eu à cette occasion une petite discussion avec une sénatrice, Mme Nicole Bricq, au demeurant charmante, sur le déficit abyssal de l'Etat. Résumé :

- (erreipg) : 1100 milliards d'euros de dettes cumulées, c'est énorme !
- (Mme Bricq) : Oui, mais c'est aussi un investissement pour l'avenir
- (erreipg) : Sans doute, mais la France devra rembourser un jour. Depuis l'euro, elle ne dispose plus de la "planche à billets"
- (Mme Bricq) : Vous savez, le Parlement et le Gouvernement disposent d'une marge de manœuvre quasiment nulle pour faire des économies.

Ce propos, tenu sur fond des somptueuses dorures et peintures du lieu, m'est apparu brusquement incongru.

Aussi incongru que lorsqu'on voit à la télé, ces pauvres Palestiniens de Gaza se plaindre du chômage généralisé qui sévit là-bas. Ceci, sur fond de maisons en ruine et de paysages dévastés…

Publié dans Economie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article